Wednesday, February 11, 2009

25 aniversario de la muerte de Enrique Casas

El pasado domingo,8 de Febrero estuve en el Kursal de San Sebstián en un acto conmemorativo del 25 aniversario del asesinato por ETA de mi amigo y compañero el senador Enrique Casas.Con este motivo se presentó una biografía de Enrique, editada por la Fundación Pablo Iglesias, escrita por Txiqui Benegas. El acto fue emocionantísimo. Alfonso Guerra leyó un discurso central que era magnífica literatura y sentimiento. Las intervenciones también de Enrique Barón, Pachi López y Bárbara Durkohp llegaron al corazón. La impresión alcanzó cotas sublimes con el desarrollo al piano de Ricardo Casas, hijo mayor de Enrique y testigo del crimen, de dos composiciones suyas, acompañado por una evocadora flauta.

Tuesday, February 10, 2009

Entrevista publicada en el blog de Pinior, diputado polaco del partido socialista

Quelles sont les origines de votre conviction de gauche?

Ma famille a toujours été très a la droite. Pas la droit fasciste mais la droit catholique et conservateur. J'ai vécu dans cette famille mais, encore très jeune, j'ai appris le français. Il faut savoir que a l'époque de Franco il y avait la censure, des livres ont été traduits en espagnol mais pas complètement et il n'y avait pas de marché légal des livres en français. Et moi, j'ai commencé de lire en français et en plus j'ai eu la chance de pouvoir sortir a l'étranger. J'ai pris des contact avec des gens de la démocratie, avec des libéraux. J'ai commencé la politique a 15 ans un essayant la chrétien démocratie. Avant 17 ans, a l'université, j'ai commencé de lutter contre le régime de Franco. Je suis devenu un leader du mouvement d'étudiants a Oviedo et un homme de gauche, et même de l'extrême gauche.

En 1966 on m'a invité aux États-Unis pour faire un parcours des universités de l'Amérique. On m'a laissé rencontrer des grands hommes politiques comme Martin Luther King ou Bob Kennedy. C'était un très forte expérience politique, intellectuelle et personnelle.

Deux ans plus tard, j'ai pris part dans un mouvement du mai 1968. Le mai 1968. Ce n'est pas seulement la phrase. C'était la joie du Printemps du Prague contre le pouvoir soviétique, c'était Cohn Bendit en France. Une expérience inoubliable!

Et le régime, il n'avait rien contre votre activité?

D'un coté, la police franciste disait que j'étais un espion et un maçon étranger. De l'autre, les communistes disait que j'étais un fonctionnaire de CIA. La majorité de gauche espagnole a l'époque était communiste. Moi jamais.

Et votre famille? Vous avez mentionné au début que vous êtes sortis d'une famille très conservateur...

C'est vrai, mon père était un homme politique, il a même été le maire d'Oviedo pendant le régime de Franco, avant moi. Mais il y avait une petite contradiction: tout les soirs, c'était un rite, il a écouté la radio Paris et Londres. Et alors, semblablement on a été une famille a la droite mais on a aussi écouté les autres pour apprendre des choses différentes. Donc, depuis que j'avais 10 ans j'ai entendu les intellectuels différentes, entre autres Salvador Madariaga. Il parlait a la radio contre Franco. Des que je suis arrivé a l'Angleterre, comme étudiant, j'ai téléphone a Oxford pour parler avec Madariaga. J'ai dit que j'étais un jeune Espagnol et il m'a invité pour le voir. Donc j'ai pris le train et je suis allé a parler avec lui. Je crois qu'on a eu une bonne amitié, si c'est possible entre un homme renommé dans le monde entier et un garçon de 18 ans. Après j'ai continué d'écrire avec Madariaga.

Et le Parti Socialiste? Quelle place occupait-il dans votre vie?

Longtemps je n'arrivait pas a trouver une véritable place a la gauche. J'étais la par mes sentiments contre le régime et en faveur des travailleurs mais je n'arrivais pas a trouver mon chemin. Les communistes? Je crois qu'ils ont fait beaucoup de bien pour l'Espagne en luttant contre le régime, mais après ils sont devenus terribles. Moi, étant un jeune démocrate, chrétien je ne pouvais pas les supporter. Et le parti socialiste a l'époque n'était pas ni prestigieux ni fort en avant même pas des structures. Jusqu'à Filipe Gonzales est arrive en tâte. J'ai donc soutenu le Parti Socialiste renouvelé par Filipe Gonzales toujours en continuant a travailler comme un avocat.

Un avocat des travailleurs connu dans tout Asturias!

Pendant le régime de Franco les travailleurs ont eu une obligation d'appartenir aux syndicats verticales. Ces syndicats ont eu des fonctionnaires, des avocats qui ont travaillé pour les ouvriers. Si un travailleur voulait faire une demande a une entreprise il avait directement un avocat venant d'un syndicat de régime. Filipe Gonzales avait une idée de créer les syndicats dehors le régime. Je suis devenu un premier avocat des travailleurs a Oviedo. C'était une action contre le régime de Franco et un problème était que la queue devant mon bureau sortait a la rue. J'étais donc tout le temps persécuté, embêté mais j'étais content.

Franco est mort en 1975 et l'Espagne a commencé sa voie vers la démocratie...

J'ai travaillé toujours comme un avocat pour des syndicats différents, puis j'ai changée le droit social pour le droit criminel. Un jour Filipe Gonzales m'a demandé de l'aider a préparer le droit, les nouvelles institutions. Je me suis engagé mais je n'étais pas un militant du parti, la discipline du parti ne me consernait pas. J'ai continué d'écrire aux journaux, de travailler, j'ai préféré ma liberté, je crois. En 1981 le Parti Socialiste m'a demandé de devenir son membre en offrant la position du conseilleur dans un gouvernement régional d'Asturias. En 1983 il y a eu des élections locales dans lesquelles je me suis présenté comme un candidat de la gauche pour le maire de ma ville. Il faut savoir que Oviedo est une ville très a la droite, très conservateur. C'était assez marrant. Beaucoup des gens lisait mon nom, mais pas mon prénom. Ils ont voté pour moi parce qu'ils ont pensé a mon père! J'étais un élu de gauche mais il y avait beaucoup de doute du coté du droit. Toutefois après 4 ans j'ai été réélu comme maire de Oviedo.

J'ai pu gagner pour la troisième fois. Le centre et les communistes m'ont offert ses vois, mais je n'ai pas voulu les accepter. En fait, je crois qu'il faut être honnête avec soi. J'ai donc perdu et je suis retourné a mon travail comme un avocat. Après que Filipe Gonzales est parti le Parti Socialiste a subi une crise très forte parce qu'on avait pas de vrai leader. J'étais très mécontent ce temps la. Et une fois j'ai entendu a la radio de Zapatero, qui je ne connaissait pas du tout. Je me suis dit, ca c'est un homme!!!